En France, l’introduction dans les programmes scolaires d’un enseignement des faits religieux ne semble plus poser problème. Mais c’est un sujet dont on parle peu. Ce qui peut se comprendre car si la transmission de données relatives à la pratique religieuse doit demeurer aussi neutre que possible, l’objectivité en la matière relève toute de même de la quadrature du cercle.
Jésus serait un personnage historique. Mais le fils de Dieu l’est-il ? Le coran est le livre sacré des musulmans, mais faut-il dire qu’il a été révélé? Les Hébreux sont le peuple de la bible, mais les Israéliens le sont-ils ? L’Univers a-t-il été créé? Pourquoi parle-t-on de mythologie à propos des panthéons antiques et de religion à propos du christianisme, du judaïsme et de l’Islam ? C’est à ces questions, apparemment insolubles, que les enseignants français doivent en principe pouvoir répondre devant les élèves des classes de CE2 jusqu