Comme à chaque rentrée, Jean Acacio reprend le chemin des tenues. Après deux mois d’interruption estivale, les travaux reprennent. Pour le meilleur et pour le pire.
Août avait été chaud. Enivré du parfum de la garrigue, bercé par le chant des cigales, Jean avait presque oublié qu’il était franc-maçon. S’il n’avait pas pris avec lui, une pile de livres ornée de l’inévitable compas et de l’équerre pour lui rappeler sa condition de frère, Jean serait irrémédiablement tombé dans le monde profane. Ceci dit, la pile de livres n’avait pas bougé de tout l’été et les bonnes résolutions de se plonger dans l’étude assidue du symbolisme du R.E.A.A n’avaient pas résisté au premier dîner au rosé de P