Le grade de compagnon, deuxième après celui de l’apprenti, consacre les voyages symboliques, durant lesquels le compagnon, en fin bâtisseur, s’initie à la pratique d’outils. Devenu parfait géomètre il est alors en capacité de construire son Temple intérieur.
L’art du trait
Au sein des Compagnonnages, rechercher l’origine des compagnons nous plonge immanquablement dans le Livre des métiers d’Etienne Boileau au XIIIème siècle où il est dit que les corps de métiers des « œuvriers » n’étaient composés que de deux niveaux : apprentis et compagnons ou apprentis et maîtres. Il est plus que probable d’ailleurs que pendant tout le Moyen-âge il n’y avait que ces deux degrés. Le maître était un compagnon qui avait une responsabilité morale et technique sur les ouvriers apprentis.
L’apprenti ou aspirant