La franc-maçonnerie, à échelle large et publique, est une structure fragile face à des interdictions et persécutions comme celles qu’elle eût à subir de la part de l’Inquisition, du fascisme ou du communisme. Toutefois, au niveau des individus ou de petits groupes, elle se révèle être, à l’épreuve de situations difficiles ou de guerres, capable d’étonnantes adaptations et résistances.
La franc-maçonnerie apporte ainsi alors, un soutien et un lien aptes à organiser la solidarité et à afficher, dans la tourmente, la persistance de valeurs communes. Dans ces conditions, la nécessité d’entretenir des signes identitaires et de pratiquer, au mieux, des actes rituels fédérateurs prend une importance considérable. L’on retrouve aujourd’hui, bien que rarement, des indices d’activités maçonniques très particulières, maintenues contre vents et marées pendant la Révolution Française, dans les tranchées pendant la Première guerre mondi