En pleine période de vendanges, quoi de plus naturel que de parler vignobles, châteaux et œnologie ? Mais s’intéresser à « l’âme » du vin et la rechercher dans le judaïsme, l'islam et le christianisme, voilà qui est plus insolite ! C’est pourtant ce qu’a fait Georges Ferré dans L’Âme du vin, symbolique et spiritualité dans les trois religions, publié chez Dervy. Comme pour une « tertulia » espagnole, nous nous sommes rencontrés dans un café parisien autour de son ouvrage...
Pourquoi le vin ? Par une certaine légitimité : né dans le Bassin méditerranéen, berceau de la culture de la vigne, élevé dans les vignobles de la garrigue narbonnaise, ce professeur d’histoire se penche sur les luttes viticoles qui ont enflammé sa région. Il publie en 1997 : 1907 La Guerre du vin, chronique d'une désobéissance civique dans le Midi. Il y remarque le rôle de Marcellin Albert, « l’homme qui défendait le vin et qui était perçu comme un apôtre rédempteur » et celui de Ferroul, développé dans Ferroul, ni dieu ni maître. Deux francs-