Jean Acacio piétinait dans la file d’attente pour entrer dans l’obédience. Martine l’attendait déjà à l’intérieur, impatiente. Assise dans le petit couloir, la sœur regardait le peuple maçon se faire tuiler. Elle observait ceux qui s’estimant suffisamment connus pour tenter d’échapper au filtre maçonnique, devaient malgré leur prétendue ancienneté ou honorabilité, chuchoter comme tout le monde le mot de semestre.
Enfin à l’intérieur, Jean retrouve Martine un rien angoissée :
« Je ne sais plus quoi faire, Jean ! »
Jean, prenant Martine dans ses bras en lui faisant l’accolade fraternelle tente de la calmer :
« Depuis quand est-il comme ça ?
— Ça fait une semaine qu’il vient tous les jours. Il s’enferme et fait du VITRIOL pendant 2 heures sans bouger !
— Tu dis qu’il fait du VITRIOL… ? » Jean, perplexe, regarde Martine en tentant de comprendre ce qu’elle a bien voulu dire.
« VITRIOL… il médite, explique-t-elle. La nuit, il ne dort plus, il fai