Tous les ans, le 25 janvier, sont organisés en Écosse et à travers le monde, des dîners appelés « Burns Nights », en l’honneur de Robert Burns, poète et chansonnier écossais. Ce franc-maçon qui ne vécut que 37 ans, réussit néanmoins à promouvoir le haggis, cette fameuse panse de brebis farcie, en plat national, et faire chanter à la Saint-Sylvestre, dans le monde entier, sa chanson inspirée du vieux folklore écossais, Auld lang syne, l’une des plus populaires de la langue anglaise. Comment un modeste fermier acquit-il une notoriété telle qu’elle lui fit traverser l’histoire et lui forgea une légende plus que jamais présente aujourd’hui ?
Aîné d’une famille de sept enfants, Robert Burns est né le 25 janvier 1759 à Alloway, un petit village de l’Ayrshire, une région du sud-ouest de l’Écosse. Bien que peu fortuné, il reçoit une éducation correcte tout en participant aux durs travaux de la ferme avec son père, William Burnes. De son village natal jusqu’à Dumfries où il meurt le 21 juillet 1796, de fermier à percepteur, il changera fréquemment de villes qu’il marquera de son empreinte. Sa vie connaîtra beaucoup d’aléas tant financiers qu’amoureux. On lui attribue une douzaine d’en