Tout a commencé lors d’une belle soirée d’été quand une chanteuse de jazz, franc-maçonne, a enchanté son auditoire mais aussi suscité notre intérêt et curiosité. Quels sont les liens entre jazz et franc-maçonnerie à la lumière des nombreux précurseurs musiciens de jazz engagés dans la franc-maçonnerie noire américaine ? Pour y répondre, nous avons fait appel à Raphaël Imbert, musicien, lui-même maçon, auteur d’un livre très documenté sur le sujet.
Directeur du conservatoire de Marseille, Raphaël Imbert est un musicien chercheur, compositeur et fondateur de la compagnie Nine Spirit. Il lui a fallu dix années de recherche dans différents pays pour publier en 2014 aux éditions de l’Éclat, Jazz supreme. Initiés, mystiques et prophètes, réédité en version poche en 2018. Une véritable anthologie qui compte plus de 500 pages et près de 400 références et notes. Frère de la Grande Loge de France, cet instrumentiste précise que « le lien entre jazzmen et franc-maçonnerie reste à déchiffrer mais que l’hi