Originaire de la Haute Marne, je vois le jour au début du XIXe siècle. Fille d’une servante, je suis enfant naturelle d’un aristocrate. À 22 ans, je parviens à devenir institutrice dans une école libre.
Je suis sensible à la peine de chacun. Mes premières revendications sont d’obtenir la création d’un bureau de bienfaisance dans toutes les communes. Je milite activement pour que le travail donne à chacun suffisamment de pain pour vivre libre. Les méthodes pédagogiques que je préconise consistent à faire une école pour tous, sans séparer filles et garçons. Je collabore aux journaux d’opposition à l’Empire et j’entretiens une correspondance avec Victor Hugo. Je fréquente Jules Vallès, Eugène Varlin et d’autres révolutionnaires. J’écris dans le