Aristocrate appartenant à la maison royale de Savoie, je suis mariée à dix-sept ans à un jeune prince de mon âge, joueur et débauché, que les actrices et danseuses ruinent par leurs exigences financières.
Mon mari est endetté à tel point qu’il me dérobe mes bijoux pour les vendre à un prêteur sur gages. Quinze mois après notre mariage, mon époux meurt d’une syphilis généralisée. Je suis soulagée d’être libérée de ce détestable personnage. En compensation, j’ai la chance d’avoir un beau-père qui devient un ami et un confident. Il remplit auprès de moi la fonction d’un véritable père. Ce grand seigneur lettré, ami du comte de Saint-Germain, bienfaisant et charitable, est intéressé par les activités d’ordre initiatique.
Je suis reçue à 28