Alphonse de Lamartine (1790-1869) n’a pas appartenu à la franc-maçonnerie, mais il en fut proche par le cœur autant que par l’esprit. Profondément républicain, il était imprégné des valeurs humanistes d’un christianisme qu’il voulait rationnel et tourné vers la générosité sociale. Son ami et « père spirituel », l’abbé Dumont, (1767 — 1832) était vicaire et membre de la loge La Parfaite Union de Mâcon où il avait été initié en 1812. Tout au long de sa vie, l’auteur des Méditations poétiques fut entouré d’amis francs-maçons, parmi lesquels certains, comme Raspail, furent d’ardents républicains.