Culture

Quand le cochon était fédérateur d’une belle fraternité paysanne

Plateau de charcuterie - Shutterstock image

Au XXe siècle encore, le cochon était LA viande consommée dans les fermes, notamment le lard. Les vaches, c’était pour le lait et les bœufs pour les vendre. Quant à la volaille, c’était pour les œufs, mais on sacrifiait parfois une vieille poule, la fameuse poule au pot du dimanche. Le cochon était donc le roi de la ferme et, bien que dorloté, on ne lui donnait jamais de nom pour ne pas créer un lien affectif comme pour un animal domestique. 

On l’appelait « le Monsieur » (lou Moussu) tant il était considéré comme quelqu’un d’important. Nourri de petit lait, de légumes du potager, d’eaux grasses (eaux de vaisselle sans détergents), de fruits glanés en automne (glands, faînes et autres provendes des bois), le cochon nourrissait à son tour une famille au quotidien, c’est-à-dire trois générations (parents, aïeux, enfants) et les valets et filles de ferme. Donc une vraie tribu, raison pour laquelle il y avait parfois plusieurs cochons.

Rituel des tuailles et répartition des tâches
Tradition

La lecture des articles est réservée aux abonnés
Vous êtes déjà abonné ? Connectez-vous
Vous n’êtes pas abonné ? Abonnez-vous
Abonnez-vous et suivez toute l’actualité du magazine
Je m’abonne
Achetercet article
1,00 €

Retrouver cet article

Retrouvez également cet article sur notre magazine n° Magazine N101

Agenda

Du 23 novembre 2024 - 09:00
au 24 novembre 2024 - 18:00

8e salon maçonnique de Toulouse

Du 23 novembre 2024 - 09:00
au 24 novembre 2024 - 18:00

Salon du livre maçonnique de Limoges

Newsletter

Tenez-vous au courant de nos dernières nouvelles!