Ce soir, Jean est heureux. Il fait son retour en loge après deux tenues d’absence soit un bon mois et demi sans porter ni gants ni tablier. Quel bonheur de retrouver ses frères et sœurs, de partager avec eux un moment fraternel loin des turbulences de la vie profane.
Tout avait bien commencé, presque comme dans un rêve : salutations d’usage, accolades fraternelles… Les membres de l’atelier avaient exprimé une joie sincère de retrouver Jean qui se sentait plonger dans une douce béatitude…
« Si ça continue, je quitte l’atelier ! » L’annonce qui résonna comme un boulet de canon brisa d’un coup les espérances de Jean de passer une soirée paisible.
Tous les regards convergèrent à l’orient vers l’un des membres de l’atelier ; il semblait subir les foudres du frère secrétaire, dont la nature taciturne nâ