La BD est sortie depuis longtemps des magazines de jeunesse pour s’adresser à un public adulte, plus large, mature et exigeant. Elle s’adresse à tous avec une grande qualité tant dans le fond (scénario, textes) que dans la forme (dessins, graphisme). Le 9e art est maintenu reconnu à part entière, mais est-il aussi un « art royal » ? Beaucoup connaissent les aventures de Tintin ou de Blake et Mortimer avec des allusions symboliques, ésotériques ou initiatiques. D’autres ont apprécié Fable de Venise, publié en 1981, qui présente une tenue en Loge, mais avec des francs-maçons cagoulés. Mais ce n’est qu’au début du XXIe siècle que la bande dessinée maçonnique a connu un vrai succès populaire avec la collection du Triangle Secret de Didier Convard, présentant les aventures d’un « franc-chercheur à la recherche de la Loge Première ».
Dès 1943, l’ésotérisme, l’occultisme, les sociétés secrètes sont présentes dans la BD
Qui n’a pas lu les aventures de Tintin, et plus particulièrement quatre albums, situés au centre de l’œuvre, qui racontent un processus initiatique : Le Secret de la Licorne (1943), le Trésor de Rackham le Rouge (1944), les 7 Boules de cristal (1948) et le Temple du soleil (1949) !
Les thèmes ou allusions à des questions ésotériques ou occultistes permettaient de mettre plus de piment dans des ouvrages destinés à la jeunesse, car d’autres thèmes liés à la vi