À Vienne, au palais du Hoffburg, où l’on célèbre la mémoire de l’impératrice d’Autriche Élisabeth (1837-1898) plus connue sous son surnom de Sissi et qui fut l’épouse de l’empereur François-Joseph 1er Habsbourg (1830-1916), on peut voir dans ses appartements plusieurs portraits du poète romantique allemand Heinrich Heine.
L’admiration de l’impératrice pour l’auteur de la Lorelei, d’origine juive et franc-maçon, souligne le caractère indépendant de Sissi, qui, loin des portraits à l’eau de rose qu’en fit le cinéma des années 1950 était une femme indépendante, mal à l’aise dans le corset – au propre comme au figuré – que lui imposait sa fonction d’épouse impériale. Nul ne sait si Sissi s’intéressa à la franc-maçonnerie, mais pour peu qu’elle s’intéressât à la famille de son mari d’empereur, elle ne pouvait ignorer qu’un des aïeux de ce dernier,