Les Britanniques qui prirent pied en Australie et en Nouvelle-Zélande aux moments forts de la colonisation y implantèrent le contenu social et culturel du pays de sa Gracieuse Majesté. Ils y fondèrent les premières loges dès le début du XIXe siècle. Ces ateliers furent d’abord rattachées aux Grandes Loges Provinciales ou de District des trois Grandes Loges britanniques. Mais dès la fin du XIXe siècle, l’on se mit à créer une Grande Loge couvrant le territoire national. Aujourd’hui encore la maçonnerie « down under » reste très marquée par l’esprit de la Grande Loge Unie d’Angleterre. Regards sur une institution aux usages très différents de la maçonnerie dite « continentale » et qui doit relever un certain nombre de défis pour assurer son avenir.
Des obédiences très présentes
Les obédiences disposent d’une structure administrative conséquente et de pouvoirs étendus. Le nombre de Grands Officiers est élevé, on en compte par exemple plus de 150 au sein d’une des Grandes Loges australiennes. Une telle structure peut sembler disproportionnée si l’on regarde les effectifs actuels plus réduits que par le passé. L’on peut se hisser progressivement dans la hiérarchie de la Grande Loge et les membres du Grand collège disposent d’une expérience de gestion conséquente. Le désavantage, selon certaines