Focus

La musique sous l’Empire Un art national au service de l’État

Shutterstock image

La Révolution française de 1789, avec ses réjouissances continuelles, ses fêtes civiques destinées à exalter les forces morales de la patrie, la fraternité humaine et l’idéal de liberté, avait fait la part belle à la musique. Napoléon Bonaparte en fera un art national dirigé par l’État, tout comme la franc-maçonnerie sur laquelle il gardera la mainmise, afin d’asseoir son pouvoir. Dans ce contexte de relative accalmie, les loges maçonniques vont connaitre un essor musical sans précédent.

 

Dans le Mémorial de Sainte-Hélène, on est surpris de noter que Napoléon, amateur de musique toute sa vie durant, soit si laconique sur cet art. 

En vérité, Napoléon fit beaucoup pour la musique. Contrairement à une légende bien ancrée, l’Empereur eut une vraie « politique musicale », organisant les institutions, donnant des moyens financiers, stimulant les artistes en octroyant à certains la Légion d’honneur ou des anoblissements. Par son décret de 1804, Napoléon avait institué un prix de 10 000 francs pour le meilleur opéra composé « dans les dix d

La lecture des articles est réservée aux abonnés
Vous êtes déjà abonné ? Connectez-vous
Vous n’êtes pas abonné ? Abonnez-vous
Abonnez-vous et suivez toute l’actualité du magazine
Je m’abonne
Achetercet article
2,00 €

Retrouver cet article

Retrouvez également cet article sur notre magazine n° Magazine n°69

Agenda

Le 27 Avril 2024 de 21:00 à 23:00

La laïcité, forteresse de nos libertés

Le 03 Mai 2024 de 09:00 à 18:00

Penser les migrations dans une perspective humaniste

Du 01 Juin 2024 - 09:00
au 02 Juin 2024 - 18:00

Masonica Tours - Salon du livre maçonnique

Le 01 Juin 2024 de 19:30 à 21:30

Les colonnes sont muettes chez les Argonautes

Le 15 Juin 2024 de 08:30 à 19:00

Rencontres égyptiennes de Marseille

Newsletter

Tenez-vous au courant de nos dernières nouvelles!