Focus

Les animaux fantastiques de la franc-maçonnerie

Pélican. Détail, temple de Tours, site Courteline. Photo : Ronan Loaëc, tirée de À la découverte des temples maçonniques de France, textes Ludovic Marcos, éd. Dervy, 2017

Quasi absente des loges bleues, la symbolique animalière très présente dans les grades de perfectionnement a été principalement empruntée à la tradition chrétienne. Mais tout en se fondant sur un rapport analogique entre l’homme et l’animal, l’Art royal a inventé un bestiaire ésotérique peuplé de créatures conceptuelles propres à incarner les qualités philosophiques et spirituelles auxquelles aspirent les francs-maçons.

Noé et Salomon, les deux grandes figures bibliques dont s’inspire la franc-maçonnerie des origines ont pour caractéristique d’entretenir un rapport étroit avec le monde animal. Et plus particulièrement avec les oiseaux qui, sous une forme ou sous une autre, se situent au premier rang du bestiaire maçonnique.
Noé est l’homme choisi par Dieu pour sauver le règne animal. Au bout des quarante jours que dura le déluge, pour savoir si les eaux commençaient à baisser, il envoya un corbeau qui ne revint pas. Sans doute, cet oiseau qui se nourrit de cadavres, avait-

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