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Stendhal Entre le rouge de la passion et le noir des carbonari

Parcourant l’Europe dans le sillage de Napoléon Bonaparte, éternel amoureux épris des femmes dont chacune était un bastion à conquérir, Stendhal a écrit beaucoup plus que ce que la postérité a retenu, mais a parfois été accusé de plagiat… Rien d’étonnant à tout cela, Henri Beyle, dit Stendhal adorait brouiller les pistes. Selon les sources, il a utilisé entre 70 et 100 pseudonymes différents pour la publication de ses livres et articles, mais aussi par jeu dans sa vie quotidienne, pour le plaisir de la mystification. A travers ses œuvres il a fait surgir ses idées républicaines et dénoncé l’obscurantisme politique.
Fasciné par Napoléon Bonaparte qu’il a glorifié jusque dans ses faits d’armes, admirateur de Rousseau et de ses réflexions sur la légitimité du pouvoir, Stendhal n’a cessé de cultiver l’ambiguïté, au nom d’une quête toujours inachevée de liberté.

Né en 1783 à Grenoble, Stendhal de ses yeux d’enfant capte tous les bouleversements de la Révolution de 1789. Orphelin de mère à 7 ans, il s’oppose très vite à la fois à son père et à son précepteur, l’abbé Raillane, un homme sévère et sans bienveillance. « Je haïssais l’abbé, je haïssais mon père, source des pouvoirs de l’abbé, je haïssais encore plus la religion au nom de laquelle ils me tyrannisaient ». Il se réfugie alors le plus souvent chez son grand-père, favorable à la philosophie des lumières, lecteur assidu d’Horace et qui lui

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