1616-2016 ! Le monde célèbre cette année le 400e anniversaire de la mort de l’« immortel (pourtant !) Barde de Stratford », William Shakespeare. Mais pourquoi Franc-maçonnerie magazine devait-il se mêler à ce juste concert ? Tout simplement parce que le dramaturge n’est pas dénué de tout lien avec la maçonnerie, ce qui a déjà suscité une littérature abondante avec au sommet de la pile le fameux Shakespeare, Creator of freemasonry, d’Alfred Dodd (1933). Il faut dire qu’outre-Manche il se trouve bien des francs-maçons pour faire de lui un de leurs frères, voire effectivement le père de la maçonnerie.
Ces liens supposés ont été mis très tôt en lumière et avant même que les nombreuses hypothèques et autres mystères commencent de fleurir autour du dramaturge. Sans pouvoir ici multiplier les exemples en attestant, rappelons qu’en 1723 (année même de publication des Constitutions d’Anderson), lorsque Pope et Sewell publient l’édition Bedson-Medley des Sonnets de Shakespeare, le bandeau de la page titre intègre bon nombre des symboles maçonniques, y compris des degrés supérieurs christiano-chevaleresques. Et en juillet 1929, la première pierre du Shakes