Le réexamen des lois de 2011 sur la bioéthique interviendra à la fin de cette année au terme d’États généraux au cours desquels les obédiences maçonniques feront entendre leur voix. La fin de vie, les questions touchant à la procréation, à la recherche médicale et aux sciences du corps intéressent en effet depuis longtemps les maçon·ne·s pour qui tout ce qui touche à la liberté et à la dignité des personnes ne peut être étranger. Comment s’y prennent-ils pour peser sur le débat public et pour quel résultat ? État des lieux.
La « bioéthique » est un néologisme issu de la réunion des termes grecs βίος (bios) qui signifie la vie, et ἠθικός (ethikos), qui signifie morale, mœurs. La bioéthique désigne donc la réflexion qui tend à encadrer les progrès de la science et des pratiques médicales et la traduction en termes politiques et juridiques de cette réflexion.
Le mot bioéthique a été forgé au début des années 1970. Cela n’a rien de fortuit tant les changements de tous ordres sur le plan moral comme sur le plan scientifique, entraînèrent à cette époque dans le