Parmi les féministes maçonnes qui ont marqué l’Histoire au tournant du XXe siècle on cite souvent Madeleine Pelletier ou Clémence Royer. Mais on connait peu Céline Renooz. Elle est pourtant l’auteure d’une œuvre monumentale publiée entre 1921 et 1933 dans laquelle elle n’hésite pas à réécrire l’Histoire. Dans sa version, Yahvé le dieu des Hébreux était la divinité Ihaveh et la franc-maçonnerie une société secrète dont les mystères étaient réservés aux femmes.
« L’âge d’or, c’est la longue période pendant laquelle l’humanité vécut sous le régime du Matriarcat » écrit Céline Renooz dont le fil rouge de l’œuvre est le passage du matriarcat, temps où les déesses régnaient dans les cieux et les prêtresses officiaient sur la terre, à la prise de pouvoir par les hommes.
C’est dans le Livre III dit Le Monde Israélite (1925) qu’on trouve une approche pour le moins originale de la religion et de l’histoire des Hébreux, en général, et du corpus maçonnique, en particulier. Le Sépher est la première fo