Alors que la prestigieuse loge de recherche Villard de Honnecourt vient de fêter ses 50 ans à l’automne, Jean-Pierre Servel à l’issue de sa deuxième année de mandat à la tête de la GLNF, savoure une stabilité retrouvée. Cette année a vu l’aboutissement d’un certain nombre de projets, dont l’adoption, à une très large majorité (99 %) par les délégués de loges et les membres du souverain grand comité des réformes du règlement général de l’obédience. Et surtout, ce qui réjouit le grand maître, c’est la « reconnaissance » de nouveau accordée à la GLNF par la Grande Loge Unie d’Angleterre. Un statut que l’obédience n’entend pas partager avec d’autres qui rêveraient d’un projet de confédération de loges régulières.
Propos recueillis par Hélène Cuny
Hélène Cuny : Quel bilan faites-vous de cette année ?
Jean-Pierre Servel : De l’extérieur, notre attachement à la reconnaissance peut sembler archaïque, il est en revanche pour nous maçons réguliers, un symbole fort, dans la mesure où il nous resitue dans nos racines, au cœur de notre tradition. Finalement, si l’on jette un rapide coup d’œil en arrière, ce qu’avait sanctionné la Grande Loge Unie d’Angleterre se résume à la crise interne, aggravée par l’intervention d’une administratrice judiciaire, situation