Société

La Corse : entre tradition et nationalisme

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L’une des particularités de la Corse, en plus de bien d’autres, est d’être la région de France qui compte le plus de francs-maçons. Toutes les obédiences, même les plus discrètes, voire les plus obscures, y sont représentées dans un ensemble très polyphonique, mais pas toujours très harmonieux. D’autant que le particularisme corse, s’il est tout à fait respectable sur le plan culturel, se manifeste chez certains par une démarche séparatiste qui s’accorde mal aux idéaux universalistes de la franc-maçonnerie et de la république.

 

« Je suis nationaliste et autonomiste. Nous, les Corses, avons une façon propre de voir les choses. Nos affaires sont nos affaires. Ce qui se passe ici nous regarde et s’il y a des problèmes, on les règle entre nous. Regardez la violence qu’il y a sur le continent. Ici une femme peut sortir à n’importe quelle heure de la nuit, il ne lui arrivera rien. » De tels propos, tenus par une sœur de la Grande Loge Mixte de France (GLMF) qui oublie au passage qu’à l’été 2020 des centaines de jeunes femmes sont descendues dans les rues d’Ajaccio et de Bastia pour

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