À chaque fois que le sens de l’école est réinterrogé, resurgissent les idées de l’École nouvelle. Pour les fondateurs de ce mouvement, à la sortie du premier conflit mondial, l’idée est de « venir en aide à la rénovation du monde démoralisé » . Le congrès fondateur de La ligue Internationale pour l’Éducation Nouvelle va se tenir à Calais en 1921 autour de thèmes tels que, co-éducation, psychanalyse et éducation, créativité et autonomie de l’enfant, libération des pensées spirituelles. À Calais, c’est bien une ère nouvelle que des pédagogues nouveaux veulent inaugurer.
Parmi les co-fondateurs se trouvent Béatrice Ensor et Harold Baillie-Weaver président de la New Éducation Fellowship, organisation fondée par les théosophes et qui compte des écoles en Angleterre, en Australie et en Nouvelle-Zélande, Adolphe Ferrière, pédagogue suisse, directeur du Bureau International des Ecoles Nouvelles, qui s’intéresse très tôt aux méthodes actives d’enseignement, Elisabeth Rotten, pacifiste allemande durant la Première Guerre mondiale, co-fondatrice de l’Union des Réformateurs Scolaires Radicaux, Amélie Halmaide, qui sous l’impu