L’évacuation de la « jungle » en octobre 2016 n’a pas réglé le problème des damnés de la terre de Calais. Au contraire même. S’ils sont pour l’heure beaucoup moins nombreux qu’avant, les migrants continuent d’affluer sur les bords du détroit. À cette différence près que l’état a décidé de limiter au minimum l’aide aux réfugiés, pratiquant une politique de harcèlement tant vis des associations humanitaires que des postulants au passage vers l’Angleterre. Une attitude qui a sans doute sa logique en terme politique, mais qui en pratique constitue une barbarie sans précédent dans notre pays à l’époque moderne.
Retour à Calais Quand la barbarie se fait institution
Publié le 6 Septembre 2017
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