Depuis le succès jamais démenti du Nombre d’Or de Matila C. Ghyka publié en 1931, il fleurit régulièrement des livres sur les tracés régulateurs et la géométrie primordiale des bâtisseurs. Les francs-maçons sont friands de ce genre littéraire, car ils espèrent y trouver quelques clés quant à l’origine opérative de la Maçonnerie et aux connaissances ésotériques qui auraient été perdues lors du passage de l’opératif au spéculatif. Mais à lire les pitchs de récents ouvrages, que penser de l’authenticité de ce type de « révélations » ou de « découvertes » ?
J’ai déjà évoqué dans divers articles quelques aspects de cette question, par exemple dans le n° 90 par rapport à la Jérusalem céleste ou dans le n° 88 par rapport à la fable de la corde à 13 nœuds. J’y rappelais que dessinateur en bâtiment de formation initiale, je n’étais pas radicalement hostile à l’existence d’une géométrie que l’on peut qualifier d’ésotérique ou de sacrée. Mais que les années passant et mes recherches historiques avançant, j’avais constaté combien les prétentions de certains à détenir des savoirs secrets à cet