Tradition

« Debout et à l’ordre mes sœurs, mes frères. » Une forme de « garde-à-vous » ?

« Puisqu’il est midi plein et que la loge est dûment couverte, nous allons ouvrir les travaux de cette respectable loge suivant les anciens usages de la maçonnerie. » C’est à ce moment précis que le vénérable maître va donner un coup de maillet et proclamer : « Debout et à l’ordre mes sœurs, mes frères. » Un ordre, une injonction qui n’appelle aucune réponse, mais une action immédiate.

À la façon des militaires, le franc-maçon va se mettre en position d’écoute, d’attention, de respect. Avant cette injonction, les sœurs et les frères passent par deux stades préparatoires dont en premier lieu, le rassemblement sur les parvis. Là, le maître des cérémonies demande le silence. Il faut alors tenter de faire le vide en soi afin de se débarrasser à la fois du chaos extérieur, mais aussi du chaos intérieur. Le silence permet de se préparer à recevoir, à donner, à écouter. Les sœurs et les frères peuvent alors entrer dans le temple en ayan

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