« L’impression porte le caractère de la publicité, le manuscrit, au contraire, celui du mystère et du secret » déclare Charles-François Dauptain en 1786 lorsque la question de la transmission des rituels du rite français se fait au Grand Orient de France après leur rédaction amorcée dans les années 1770.
L’impression des rituels maçonniques jusqu’au début du XIXe siècle était extrêmement mal perçue. En cause le risque accru de leur propagation à grande échelle. Ainsi, le Corps complet de Maçonnerie adopté par la R.G.L. de France (la première Grande Loge qui précéda le Grand Orient), que l’on estime daté des années 1765 environ est un recueil imprimé des trois grades alors en usage. Chaque cahier se terminait par un feuillet que le frère se devait de dater et signer : « Je soussigné reconnais qu’il m’a été remis l’Exemplaire imprimé ci-dessu