Tradition

Les mystères du Chevalier du Phénix

Dès 1742, Le Frère de la Tierce explique que les francs-maçons professent aussi une « doctrine ésotérique » et « secrète ». Certains symboles de la franc-maçonnerie voileraient donc des savoirs cachés, occultes, comme la kabbale ou l’alchimie. À partir des années 1750, apparaissent des hauts grades dont l’objet est d’enseigner et d’encadrer la pratique de l’hermétisme comme le « Chevalier du Soleil », le « Chevalier de l’Iris » ou le « Sage Vrai Maçon ». Le Chevalier du Phénix, souvent associé au Chevalier du Soleil, s’inscrit dans cette « Maçonnerie hermétique » qui, au XVIIIe siècle, est surtout présente dans le Midi de la France.

La Loge est « tendue de blanc » et « les Chevaliers du Phénix sont habillés avec une aube blanche, gants et tabliers de [la] même couleur blanche », emblème de « cette blancheur et cette pureté qui regnoient dans les matières arrangées pour la formation du monde avant que le cahos fut débrouillé ». Le thème du grade est en effet un voyage vers un horizon lointain où le futur Chevalier du Phénix découvrira « dans la Vallée Sainte » « le vrai repos dont jouissent les vrais amateurs de la science maçonne » ; référence directe à certaines

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