Les trois premiers grades de la franc-maçonnerie sont axés, basés, inspirés et orientés sur, par et vers l’œuvre de l’homme du métier invitant tout franc-maçon à réaliser son chef-d’œuvre. À l’ère de l’Internet, où tout est accéléré un peu névrotiquement, comme dans Les trois messes basses d’Alphonse Daudet, on ne sait plus trop prendre avec sagesse le temps nécessaire pour effectuer quoi que ce soit consciencieusement. L’agitation, la précipitation et les gesticulations caractérisent les activités de nos sociétés. C’est pourquoi les outils issus du métier de bâtisseur donnés aux francs-maçons comme moyen de réalisation peuvent paraître de nos jours dépassés et désuets. Est-ce vraiment le cas ?
Du manuel au spirituel
La franc-maçonnerie propose une méthode de réalisation spirituelle simple et logique qui se base sur une philosophie du maniement des outils de la construction, sans pour autant toutefois pour cela qu’il soit nécessaire d’être un « manuel ». Il est fait appel ici, par analogie, à l’homme du métier, lequel s’efforce d’ériger dans son âme la pierre fondamentale de l’édifice en s’appuyant dans son cheminement sur les trois grades symboliques de la maçonnerie qui sont comme trois luminaires placés, de distance en distance, pour