Tradition
Les symboles des hauts grades du Rite de Misraïm

Les péripéties misraïmites d’un savant Maçon

On l’a souvent rappelé ici, les archives de la franc-maçonnerie sont abondantes, mais surtout administratives. Rares et passionnants sont les témoignages des Maçons eux-mêmes sur leurs pratiques et leurs conceptions de l’Ordre. Le registre de correspondance tenu par le Frère Charles Geille est l’un de ces précieux documents. Aujourd’hui conservé par la Bibliothèque municipale de Lyon, il avait été signalé aux chercheurs attentifs par Robert Amadou il y a quelques décennies. Nous avions utilisé les échanges entre Geille et Thory pour éclairer les débuts du Rite Écossais Ancien Accepté (voir le chapitre XIV de notre ouvrage « Curiosités maçonniques »). Le registre du Frère Geille nous livre aussi une véritable chronique de l’implantation du Rite de Misraïm à Marseille en 1814.
 

Charles Geille est né le 21 mars 1753 et « Né maçonniquement – comme il l’explique – le 21 mai 1773 ». Initié à l’âge de 20 ans, il a cherché toute sa vie à percer les secrets de l’existence et les mystères divins en collectionnant les systèmes maçonniques et en constituant une bibliothèque ésotérique : « La Philosophie hermétique m’a longtemps attaché […] Outre beaucoup de grades, beaucoup de manuscrits essentiels, j’ai plus de trois cents volumes sur toutes les parties des hautes sciences ». En 1814, il confesse au libraire Caillot « j

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