Si le terme « fraternalisme » désigne la volonté d’établir des relations fraternelles avec les autres, dans le monde de la recherche anglo-saxonne il s’emploie pour traiter des sociétés qui possèdent une dimension fraternelle et symbolique. La franc-maçonnerie en est l’exemple le plus évident. Dans le contexte français, il convient d’y adjoindre les compagnonnages, et aussi, comme nous allons le voir, le mutualisme.
Le document formant le point de départ de cet article est un diplôme de grand format (49 x 62,5 cm) provenant de la lithographie Chaliès à Tours. Émis par la Société de l’Humanité des tailleurs de pierre de Tours, c’est un certificat délivré le 10 mai 1835 à François Pèche, né dans cette ville le 1er octobre 1806, à l’occasion de ses dix ans d’adhésion à cette mutuelle. Cette fidélité est sanctionnée par l’apposition sur le certificat d’un cachet représentant l’équerre et le compas entrecroisés autour d’un œil. Les recherches menÃ