L’évolution de la vie sur Terre se classifie par la progression, la complexification et l’accroissement de la conscience : conscience figée des minéraux, fixe des végétaux, limitée des animaux, libre des hommes. Mais jusqu’où peut aller cette expansion de notre psyché ? L’homme, tel qu’il est, doit-il se penser comme le but suprême, abouti et définitif ou se considérer comme une étape dans un processus plus large ? La conscience humaine peut-elle conduire vers une conscience autre ?
Nous ne parlons pas des sensations de soif, faim, sommeil, froid, chaud, etc., nécessaires à la survie du corps, mais de la conscience d’avoir conscience, de la conscience des sentiments, de la pensée en action, de la conscience d’avoir un passé et celle d’avoir un devenir, d’une supra-conscience totale et globale qui saisisse d’un coup le mouvement de la création de son origine à son éternité. L’homme porte en lui des éléments du végétal et de l’animal qu’il lui faut bien assumer, mais son essence repose sur une humanité à venir. Lorsque les i