Les interférences entre compagnonnage et franc-maçonnerie ont peut-être débuté dès les premiers pas de celle-ci en France, durant les décennies 1730-1750, par le biais des tailleurs de pierre.
Si la défiance vis-à-vis des ouvriers (les compagnons des corporations) était de mise au XVIIIe siècle, il ne faut pas ignorer que, pour leur part, les compagnons « du Devoir » ou « de Liberté » n’étaient pas destinés à rester toute leur vie dans ce statut social infériorisé : à l’issue de leur tour de France, nombre d’entre eux devenaient « maîtres » et quelques-uns évoluaient vers d’autres domaines d’activité, par exemple l’armée. C’est donc sous un statut social différent que l’on peut en croiser dans les loges sous l’Ancien Régim