Élu en juin dernier pour trois ans grand maître de la Grande Loge de France, Philippe Charuel prend les rênes d’une obédience qui s’est vue quelque peu isolée de par ses prises de position, avec en point d’orgue le retrait de l’Institut Maçonnique de France, organe fédérant les principales obédiences françaises. Souhaitant tirer un trait sur cet épisode, Philippe Charuel veut au contraire aller de l’avant. Rencontre avec un homme au parler franc, dont les projets ne manquent pas.
Propos recueillis par Hélène Cuny
Hélène Cuny : Vous annoncez l’organisation d’un colloque sur la jeunesse, le 2 avril prochain. C’est une préoccupation essentielle pour vous ?
Philippe Charuel : Bien entendu. Nous avons un devoir de transmission : celui de faire en sorte que les jeunes d’aujourd’hui soient demain les porteurs des valeurs qui nous animent. Il faut travailler pour eux, mais avec eux. D’où l’organisation le 2 avril 2016, à Paris, d’une journée qui leurs sera dédié. Nous avons obtenu que l’évènement soit parrainé par le ministèr