Symbole chevaleresque, de force, mais aussi de transmission, l’épée est utilisée en loges dès le XVIIIème siècle. Le port de l’épée était alors dans le monde profane réservé à la noblesse. Dans un souci d’égalité entre tous, il fut décidé que chacun porterait l’épée en loge, bourgeois comme noble. Une coutume qui se perpétua jusqu’à la révolution française de 1789 et disparut ensuite. Aujourd’hui l’épée intervient au cours de certains rituels bien particuliers.
L’épée dans le rituel de l’initiation
Il existe une certaine analogie entre les rites de réception de Chevalerie ancienne et ceux de réception de l’apprenti en maçonnerie. Qui n’a en tête le récit de Lancelot du Lac et des Chevaliers de la table ronde ? Le futur Chevalier recevait trois coups sur la nuque ou sur l’épaule avec le plat de l’épée tenue de la main droite. Instant solennel, s’il en est, moment où s’opère le passage vers un autre état.
L’épée flamboyante sert à consacrer rituellement l’apprenti maçon. Sa forme ondulée r