Jésuite ! Franc-maçon ! Deux termes rarement associés – sauf par les adeptes du fantasme complotiste ou un Umberto Eco dans Le Cimetière de Prague. Deux termes rarement associés, certes, et pourtant, quantité d’éléments laisseraient entendre qu’il y aurait peut-être – et même sans doute – à creuser la question des liens – réels ou supposés – entre la franc-maçonnerie et la Compagnie de Jésus.
Fréquemment, dans les recoins les plus obscurs de la franc-maçonnerie – obscurs parce que moins explorés –, il n’est pas rare de croiser l’ombre des jésuites. Des jésuites qui, avant de se voir rebaptiser de ce surnom, s’appelaient surtout entre eux « compagnons »…
Assurément, l’éventualité de connexions réelles jésuites-maçons aurait de quoi irriter de part et d’autre, d’où en partie ce chantier de recherche quasiment laissé en friche et cette histoire restant largement à écrire. De ce point de vue, l’étude particulière de l’éven