Du coq du cabinet de réflexion à l'aigle à une ou deux têtes en passant par le petit peuple du Livre de la jungle de Kipling, les animaux, bien que rares, sont symboliquement présents dans la franc-maçonnerie. En cela ils nous rappellent que l'observation de la nature est riche d'enseignements sur notre humaine condition. Prenons garde cependant à ne pas trop humaniser la nature, au risque de dénaturer l'humanisme.
Il faut bien admettre que chez les francs-maçons, les animaux sont davantage présents à la table des agapes que dans leur symbolique. S’il existe bel et bien, le bestiaire maçonnique ne comporte que des animaux à plume. Des animaux aériens, en rapport donc avec le souffle, l’esprit, le ciel. Encore que le premier d’entre eux, le coq, s’il possède des ailes pour voler, a les deux pattes bien posées sur la terre et se manifeste surtout par son chant matinal, invitant au réveil, à l’éveil, à la re-naissance. Raison pour laquelle le coq est présent dans l