Depuis trois siècles que la Franc-maçonnerie existe, que se passe-t-il lorsqu’une profane désire être initiée ? C’est la question que nous avons posée à Laetitia Carlier, conservatrice du Musée belge de la Franc-maçonnerie à Bruxelles et commissaire de l’exposition temporaire : « Les Femmes frappent à la porte du Temple. 1717-2017 », au Musée du 74 rue de Laeken, jusqu’au 14 avril 2018.
Le Musée belge de la Franc-maçonnerie est installé dans l’« Hôtel Dewez », du nom de son architecte, figure de proue du style néo-classique, qui réaménage cet édifice en 1789. Le bâtiment a été classé dans sa totalité et abrite le siège social du Grand Orient de Belgique ainsi que le centre de documentation maçonnique et le Musée, rénové en 2011. Celui-ci propose une approche à la fois historique et ancrée dans le présent, d’où la scénographie de cette exposition articulée selon deux axes. Comme nous le dit Laetitia Carlier : « une présen