Franc-maçonnerie et littérature forment un vieux couple. Leurs rapports intimes, mouvants, instables, furent longtemps passionnels. Et puis, avec le temps, leur relation s’est apaisée pour atteindre l’indifférence. Restent d’anciens souvenirs, des anecdotes, des mystères, de vieux fantasmes, l’écume des mots portée par la vague de la nostalgie.
« Je ne sais ni lire ni écrire »… Mais je dois apprendre. La lecture et l’écriture, exercices par lesquels nous ressentons, apprenons, connaissons et décrivons les sentiments et les émotions d’autrui, empruntent les chemins de l’initiation. Entrer dans un livre, c’est comme pénétrer dans un temple. Tout y est symbole. À commencer par les lettres. Comme l’initiation, la lecture obéit à des rituels et suit une progression. Le livre initie et invite au voyage intérieur au fil d’un compagnonnage qui nous conduit, in fine à maîtriser des réalités