Le mouvement coopératif, apparu à la fin du XIXe siècle emprunte tout autant au christianisme social d’inspiration protestante qu’à une vision solidariste et humaniste d’inspiration maçonnique.
L’appartenance à la franc-maçonnerie du Nîmois protestant Charles Gide, fondateur du mouvement solidariste et du christianisme social, est alléguée quoi que restant à préciser. Il est certain cependant que nombreux furent les frères qui, dans le midi de la France, trouvèrent dans le mouvement coopératif une expression de leurs idéaux de fraternité et de philanthropie. Cela vaut pour les différentes formes d’économie coopérative : ouvrière, de consommation ou de crédit, mais aussi agricole. Même si l’appartenance à la franc-maçonnerie a toujours ét