L’exposition du Musée de la franc-maçonnerie , consacrée à Leonard de Vinci, est l’occasion pour nous de sonder à nouveau ce que nous devons à ce moment unique de l’histoire de l’humanité que les contemporains eux-mêmes ont vécu comme une renaissance, une sortie hors de cet âge de ténèbres, cet âge « intermédiaire » entre l’Antiquité et le XVe siècle, que l’on appelle désormais Moyen-Age.
Hermès Trismégiste, le Trois fois grand, est une silhouette qui nous vient du fond des âges, ce temps mythique où hommes et dieux cohabitaient. C’est du moins ce que croyaient ces hommes qui voyaient en lui l’expression d’une sagesse bien antérieure au Christ, bien antérieure à Moïse lui-même puisque le grand Prophète hébreu lui aurait emprunté la plupart de ses enseignements. Ce sage premier, ce prototype de tous les sages, était connu du Moyen Âge européen par un seul de ses écrits, l’Asclepius.
Hermès Trismégiste est essentiellement une figure