Atteinte aux droits fondamentaux en Pologne et en Hongrie, problèmes migratoires, fermeture des frontières pour raisons sanitaires et Brexit ont été ces derniers temps autant de coups de canifs dans le contrat européen. Or malgré beaucoup de bonne volonté ici et là les frères et les sœurs peinent à se faire entendre pour rappeler que l’idéal de fraternité et de paix des Lumières devrait habiter l’esprit européen.
L’idée européenne ne se porte pas bien, fait du sur place, n’avance plus. Un peu partout des signes inquiétants nous rappellent la fragilité d’une construction qui pourtant nous a permis de vivre la plus longue période de paix de l’histoire du vieux continent, assuré une prospérité sans pareille aux anciens pays du bloc communiste, permis la modernisation de l’agriculture et donné des garanties considérables en matière de droits humains. Face aux conséquences probablement redoutables qu’aurait une désagrégation de l’Europe, l’idéal maçonnique