C’est en Périgord, patrie de la gastronomie et haute terre maçonnique, que Jean Acacio vient se ressourcer entre un foie gras et un confit de canard. Mais attention, bonne chère et spéculation maçonnique, font parfois d’étranges mélanges.
La fraternité a vraiment du bon, songea Acacio en reposant son verre de Pécharmant et en plongeant une fourchette luisante de graisse d’oie dans son assiette. Autour de lui, les frères communiaient dans cet instant solennel de l’unité maçonnique que sont les agapes. A ce moment sacré, quand les premières giroles de juin rissolent dans la poêle, que le bruit mat des bouchons chante le cantique de l’amitié, tout est aboli des débats et des empoignades de la loge. Oubliée la querelle de préséance des vénérables d’honneur, exilé le tronc de la veuve