Les maçons parlent beaucoup de régularité et d’universalisme, mais s’interrogent peu sur les enjeux de ces deux notions et sur leur rapport souvent problématique. Or des Lumières à nos jours, des évolutions significatives ont eu lieu, en fonction des divers contextes nationaux et coloniaux. Aujourd’hui, il semblerait qu’il faille souvent faire un grand écart pour rendre compatibles ces deux notions.
Le terme « régularité » eut dans la première moitié du dix-huitième siècle et jusqu’à l’époque révolutionnaire un sens purement technique, assez banal somme toute, qui se déclinait de façon verticale, de la Grande Loge au simple maçon. Était « régulière » toute loge ayant reçu une patente d’une Grande Loge elle-même « régulièrement » constituée, pourvue d’un collège d’officiers, pouvant revendiquer un lieu précis (le plus souvent, une auberge) pour que les frères puissent s’assembler à un rythme déterminé, envoyant des rapports rÃ