« Une des plus belles figures de la résistance » avait dit le général de Gaulle de Georges Guingouin, un des rares compagnons de la Libération communiste, bien mal récompensé par son parti pour ses exploits dans le maquis de la Haute Vienne et qui, au crépuscule de sa vie devint franc-maçon au sein de L’Aurore sociale, la loge historique du Grand Orient de France à Troyes.
En ce 80e anniversaire de la Libération, il est bon de sortir de l’oubli certaines personnalités qui sont, tant pour leur courage que pour leur forte personnalité, de hautes figures d’une France populaire étrangère aux calculs politiques, animée tant par un patriotisme sans faille que par l’amour de la justice. Georges Guingouin était né en 1913 à Magnac-Laval en Haute-Vienne d’un père militaire de carrière tué en 1915, et d’une mère institutrice. Élève à l’école normale d’instituteurs de Limoges, il effectua son service militaire où il reçu