Depuis le XVIIIe siècle, la franc-maçonnerie a suscité un nombre considérable de livres : études historiques savantes, pamphlets, mémoires d’acteurs, bandes dessinées. Des romans aussi, de la fiction donc… qu’apportent-ils ? Nous ouvrons le dossier, à partir de quelques ouvrages et une pièce de théâtre rédigés par des écrivains, maçons ou pas, favorables ou pas à l’ordre. Une sélection forcément lacunaire. Quels thèmes abordent-ils ? Quels regards portent-ils sur la maçonnerie et permettent-ils de mieux la connaître ? Nous parlent-ils encore aujourd’hui ?
Entré dans l’histoire comme le créateur de Sherlock Holmes, Arthur Conan Doyle (1859-1930) est initié en 1887 par la loge Phœnix n° 257 de Portsmouth, ville où il tient à l’époque un cabinet d’ophtalmologiste. Il en a été membre jusqu’en 1889, puis de 1902 à 1911. On le signale aussi comme membre d’honneur de la loge n° 1 d’Édimbourg, l’une des plus anciennes loges au monde, et il aurait œuvré à la création de la loge Emergency. Son héros a occupé la vie de son créateur, au point de devenir bien encombrant. Il a même tenté de le faire mou