Les francs-maçons travaillent. Toute leur philosophie repose sur le principe selon lequel par son travail, l’humanité doit s’employer à adoucir la brutalité de la nature pour en faire le temple de l’harmonie, de la raison et de la fraternité. Et pour ce faire la franc-maçonnerie, héritière des corporations de métiers se sert d’outils. Outils bien réels dans leur acception profane, mais qui, élevés à la fonction de symbole, façonnent et affinent progressivement la démarche de celles et ceux qui travaillent à la perfection de l’homme et de la société.
Le premier travail de l’apprenti nouvellement admis est de frapper la pierre brute au moyen d’un ciseau et d’un maillet dans l’espoir, lointain à ce stade, d’apprendre à en faire une pierre douce, polie, aux angles bien droits et de forme cubique.
La symbolique est simple et accessible. Tellement simple que l’on ne pense pas toujours qu’elle résume, en un coup de maillet, le sens de la destinée humaine depuis les origines : s’arracher à la nature pour s’affranchir de la bestialité. La découverte en 2012 d’outils de pierre grossièrement taillés