Découvrir Francis Souchu, c’est ouvrir les portes d’un monde magique, qui rappelle celui de Cagliostro ou de Casanova quand occultisme et franc-maçonnerie entretenaient des relations sulfureuses. Francis Souchu, dont le travail est reconnu sur la scène internationale est un amoureux des métaux qu’il façonne avec art et auxquels il donne vie au travers d’œuvres exprimant toute sa sensibilité. Rencontre avec Maud Etcheverry pour Franc-maçonnerie magazine.
Maud Etcheverry : Il y a un rapport très fort à la matière dans vos œuvres. Qu’est-ce qui vous a donné ce goût pour les métaux ?
Francis Souchu : On peut dire que j’ai baigné dès mon enfance dans cet univers. Mon père était en effet forgeron ferronnier d’art et mon oncle sculpteur sur métal. Ils ont été les premiers à me transmettre tout leur savoir-faire à la manière des compagnons du devoir, dont je me sens très proche. J’ai par ailleurs eu la chance de rencontrer et de devenir l’élève de Christian Dubois, meilleur ouvrier de France en p